
Contre la paix, contre la démocratie
Éditeur : Atelier de création libertaire
1994 | 47 p. | 35,00 €
De toutes les critiques du Pouvoir faites jusqu’à nos jours, celle de Agustin Garcia Calvo me semble la plus radicale et la plus profonde. Non seulement par sa volonté d’annuler - sur le plan théorique et pratique - l’antithèse entre action et pensée, mais aussi de définir/désigner l’Ennemi sous ses divers noms : État, Capital, etc.
Sa critique nous pousse également à développer une attitude de négation conséquente. C’est-à-dire : non pas en faveur des opprimés, mais contre les oppresseurs. Donc, « contre le Pouvoir, contre les Idées, contre l’État, contre l’Argent, contre le Seigneur éternel, et par conséquent contre son actualité : contre le Futur, contre le Progrès, contre la Mort ».