Image et pouvoir commentaires sur l’ordre spectaculaire en Asie

Auteur·e : Coppola Antoine

Éditeur : Sulliver

2005 | 1 vol. (62 p.) | 9,50 €

L’empire des signes s’est lancé dans le flux de l’image-mouvement à corps perdu. Que l’on évoque les plans de cinéma, les dispositifs de mise en image télévisuels, la nouvelle iconographie cybernétique, il s’agit d’un unique flux continu qui entraîne tous les êtres "regardants" et "montrés" dans un maelström cinétique qui n’est qu’apparent et qu’apparences ; l’empire des signes, des signes vides, non centrés et exempts de sens n’y a trouvé qu’un terrain d’application ludique de plus pour son système de pouvoir déjà vieux de plusieurs millénaires. Le sort de l’image et du pouvoir est là-bas sur le point d’atteindre son but nihiliste, le devenir des êtres désirants n’a plus d’autres choix que de travailler au renversement de cette perspective.

Extrait :
Pour l’instant, l’Asie ne peut se fabriquer – ni cerner – sa propre identité moderne car celle-ci est fonction du rôle que lui ont attribué l’Occident et l’organisation mondiale du travail. l’Occident a projeté un modèle nouveau de développement capitaliste-technologique en Asie. C’est donc une identité utopique et virtuelle qui a été expérimentée dans cette partie du monde.
Les réformes démocratiques qui ont touché plusieurs pays, et notamment la Corée, n’étaient que des leurres visant à créer un spectacle qui ne trompait personne parmi les propriétaires de l’économie mondiale mais freinait toute tentative d’émancipation de la part des populations. Il s’agissait aussi de laisser émerger une contestation officielle mais inoffensive pour parfaire une image démocratique tant désirée.


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