Rupture dans la théorie de la révolution textes 1965-1975

Auteur·e : Danel François

Éditeur : Éd. Senonevero

2003 | 607 p. | 24,00 €

Autour de 1968, une certaine conception de la liaison entre le « mouvement ouvrier » et la révolution s’est définitivement effondrée. Pratiquement et théoriquement, la révolution comme dynamique de la classe ouvrière devenant classe dominante, libérant le travail et s’emparant des moyens de production existants est devenue irrémédiablement caduque. Une nouvelle période s’ouvrait alors.

De nombreux groupes théoriques issus de l’ultra-gauche ou de l’anarchisme (Le mouvement communiste, Informations et correspondances ouvrières, Négation, Intervention communiste, Invariance, Quatre millions de jeunes travailleurs, etc.) ont alors tenté de comprendre et de formaliser cette rupture : la révolution communiste signifiant désormais l’abolition du capital et de toutes les classes sociales, y compris le prolétariat lui-même, devant alors se nier dans sa propre activité et abolir ses fondements que sont la valeur et le travail.

La révolution était devenue communisation, c’est-à-dire une abolition sans transition du capital dans la création de rapports communistes. C’est cet énorme travail de rupture et de refondation, entrepris à l’époque, que cette anthologie présente. Aucune question concernant les luttes actuelles ne peut être abordée sans ? référence au travail effectué dans cette période où le basculement dans une autre époque était le quotidien.


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