Du prince et des lettres
Éditeur : Ed. Allia
1989 | 147 p. | 104,00 €
“Tout bien considéré, quelle plus grave insulte peut-on faire aux lettres que de les protéger pour les mieux asservir ? Certes, si la protection que quelques princes modernes refusent aux écrivains tourne contre eux-mêmes, il faut convenir que les écrivains qui recherchent cette protection tombent dans un discrédit d’autant plus grand qu’une telle protection peut nuire, et nuit effectivement à ce que l’art qu’ils exercent a de sublime, sans que par là leur protecteur en devienne moins médiocre.” Cette étude traite plus précisément de la soumission des écrivains et des artistes aux pouvoirs politiques, de ses causes et de ses effets. L’ouvrage se lit malheureusement aujourd’hui avec un intérêt certain.