
Spartacus la liberté ou la mort !
Éditeur : les Amis de Spartacus
2001 | 111 p. | 9,91 €
La révolte dirigée par Spartacus de 73 à 71 avant J.-C. n’est pas la seule grande révolte d’esclaves que la Rome antique ait connue, mais c’est celle qui en a le plus sérieusement menacé les institutions.
Le récit qu’en fait Marcel Ollivier, dont la première édition remonte à 1929, est sans fioritures : il repose sur la seule exploitation des sources romaines, qui sont incomplètes. En effet, si Salluste, contemporain de la révolte, en a écrit l’histoire, la fin de son texte a été perdue, et Marcel Ollivier s’est donc servi des relations des écrivains latins du siècle suivant. Il a ainsi ouvert la voie aux romans d’Arthur Koestler, de Howard Fast et de leurs successeurs.
Les esclaves révoltés ont disposé un temps de la supériorité militaire ; leur défaite ouvre la réflexion sur les conditions qui permettraient à la couche sociale la plus dominée, unifiée et déterminée, d’abolir sa condition, de transformer la révolte en révolution sociale.