Réflexions sur l’anarchisme suivi de Testament politique (1947), Esprit (1937) et Crapuoillot (1938)

Auteur·e : Serge Victor

Éditeur : Acratie

2014 | 1 vol. (84 p.) | 8,00 €

Les textes de Serge et de Bernier publiés ici, avec cette double influence du marxisme et de l’anarchisme qui les constitue, peut irriter les puristes de l’un et l’autre camp qui considèrent l’antagonisme comme irréductible.

N’ont-il pas vu assez tôt la vraie nature du régime soviétique ? Sans doute. Certains s’en sont rendu compte un peu plus tôt, tant mieux pour eux. D’autres ont attendu 50 années de plus ! Tant pis pour eux.

L’intérêt de ces deux militants-écrivains, et les textes publiés ici en sont un exemple, c’est que leurs affirmations politiques sont toujours mise dans le contexte de l’époque. Elle ne sont jamais faite au nom d’une critique intemporelle (et donc toujours valable – comme ça on ne se trompe jamais !) comme savent si bien le faire les orthodoxies marxistes et anarchistes.

Victot Serge, qui fut avant tout un révolutionnaire, vit se briser l’espoir de « transformer la société », s’excusa presque d’oser écrire des romans et finit par laisser une œuvre littéraire admirable qui transcende toutes les frontières et où, comme le dit son fils, le peintre Vlady, « l’éthique se mue en esthétique ». Une œuvre qu’il composa dans l’errance, confronté à d’énormes difficultés matérielles, plusieurs fois dépouillé du peu qu’il possédait, poursuivi par la police et les dictatures, avec pour seul et unique désir l’impérieuse nécessité de redonner vie à des êtres humains uniques et inconnus.


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