Les conciliateurs de justice sont plusieurs milliers en France. Leur lot principal est constitué par les zizanies entre voisins : le chien qui aboie de minuit à deux heures du matin, l’intensité des décibels de la chaîne hi-fi ou de la mobylette dont le pot d’échappement a été trafiqué. Les litiges entre héritiers, les contestations entre propriétaire et locataire pour la restitution du dépôt de garantie, la défectuosité du ravalement de la façade d’un pavillon, les différends avec banques, assureurs, organismes de prêt, commerçants, sont également au nombre des litiges soumis au conciliateur.
Ce juge qui n’en est pas un est aussi assistant social, conseiller juridique, psychologue, directeur de conscience et... conciliateur. Voilà une forme de justice citoyenne qui est encore ignorée du grand public. Ces quelques récits, parfois drôles, parfois dramatiques, toujours émouvants, contribueront peut-être à la faire mieux connaître.