tant qu’il reste quelque chose à détruire

Éditeur : Blast

2022 | 80 p. | 11,00 €

tant qu’il reste quelque chose à détruire est le chemin poétique d’une reconstruction après le viol. Mag Lévêque éclaire par le poème le lien à la honte, à la culpabilité, à la sexualité. Au-delà du témoignage, elle parvient à créer à partir de la violence et de la douleur, en ne faisant jamais impasse sur l’indicible. Le poème se débat et s’élabore contre la mémoire du corps marqué par l’empreinte invisible de la violence. C’est ici dans l’intime que se joue l’émancipation ; et le verbe de réveiller la force qui n’a jamais quitté l’autrice. Un recueil qui laisse place au trauma sans s’y résumer. L’écriture raconte un état de dissociation se révélant jusque dans l’esthétique. En émerge une sensation de décalage dans laquelle la perception du réel se dilue dans celles des autres, mais contre laquelle un élan de vie brut s’élève. À travers une narration fragmentaire, il est question de la sauvegarde de soi et de la recherche d’une force collective comme réparations.


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