Violence et colonisation pour en finir avec les guerres de mémoires

Auteur·e : Liauzu Claude

Éditeur : Éd. Syllepse

2003 | 214 p. | 17,00 €

Non, les guerres coloniales ne sont pas finies ! Quatre procès concernant celle d’Algérie les rappellent à notre bon souvenir en 2003, dont le procès du général Maurice Schmitt, ancien chef d’état-major des armées entre 1987 et 1991, mis en cause par deux Algériens, anciens militants du FLN, pour son attitude pendant la bataille d’Alger.
Ce livre a pour origine la volonté de ne pas s’enfermer dans la répétition indéfinie des guerres de mémoires, dont les protagonistes – au nom de leurs souffrances et sous prétexte de l’honneur de la France – empêchent un travail de mémoire. Or ce travail, désormais possible, est plus que jamais indispensable pour faire reculer les xénophobies et le spectre du conflit de civilisation. Pour clore ce chapitre, il faut cesser des combats d’arrière-garde qui persistent à nier l’évidence. Le but de cet ouvrage est d’expliquer la violence coloniale, d’en rechercher les origines dans les conquêtes, des siècles d’esclavage, le racisme colonial. Quantité de témoignages ont établi la réalité et la gravité de la violence des guerres coloniales, ceux des défenseurs des droits de l’homme dès le début de la guerre, ceux du contingent et de militaires de carrière tels de Bollardière. Récemment, le général Aussaresses et le général Massu ont reconnu les faits.
Les souvenirs des anciens du contingent ne laissent pas place au doute quant à la « nécessité » de faire parler pour protéger les civils. Le général Massu lui-même a reconnu sa faiblesse en admettant l’inefficacité de la torture.

La colonisation est notre passé commun. Cet héritage doit être assumé, partagé.


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