
Le Dernier tableau écrits sur l’art et l’histoire de l’art à l’époque du constructivisme russe
Éditeur : Éditions Champ libre
1980 | 180 p. | 18,70 €
Traduit du russe par Andréi Nakov et Michel Pétris
Ecrits sur l’art et l’histoire de l’art à l’époque du constructivisme russe, présentés par A. B. Nakov
Du chevalet à la machine et Pour une théorie de la peinture
Les deux textes qui composent cet ouvrage ont été publiés en Russie : le premier en 1916 et le deuxième en 1923.
Édités par le Proletkult, ils ont été occultés presque immédiatement après leur parution, ce qui explique qu’ils aient été pratiquement inconnus en U. R. S. S., où régnait alors le fallacieux réalisme socialiste.
Leur intérêt documentaire est capital. Si, en effet, de très nombreux textes existant sur cette époque dans le domaine de la littérature, du cinéma, de la linguistique, on ne disposait pratiquement pas, lors de sa publication par Champ Libre, de textes théoriques sur les arts plastiques, l’architecture et le système des objets.
L’importance de ceux-ci réside dans le fait qu’il s’agit d’une part de la première tentative de dégager une théorie matérialiste de l’histoire de l’art et d’autre part de la remise en cause du statut de l’œuvre d’art dans la société.
Pour étayer ces réflexions, Taraboukine, partisan du productivisme, s’est servi des œuvres de ses contemporains, les constructivistes, et notamment de Rodtchenko, dont le monochrome, Le dernier tableau, donne le titre à ce recueil.