Chevilles ouvrières

Auteur·e : Verret Michel

Éditeur : les Ed. de l'Atelier-les Ed. ouvrières

1995 | 254 p. | 20,10 €

A l’heure de la mondialisation, de l’éclatement des statuts, de l’institutionnalisation du chômage et de la défaite des socialistes, peut-on encore parler de classe ouvrière ? Cette interrogation est au centre des recherches de Michel Verret. Rassemblant des textes inédits et des écrits antérieurs, l’une des voix les plus expertes dans ce domaine s’attache à affiner, remodeler les outils d’une sociologie concrète du monde ouvrier. D’où le titre Chevilles ouvrières. Comme cette cheville, tige d’assemblage qui sur son axe, joint, maintient, amarre (Le Robert), la classe ouvrière a-t-elle une place centrale dans le monde populaire, si tant est que le peuple reste lui-même axe d’histoire ? Dans ce lent travail de redéfinition qui n’écarte aucune question radicale, le sociologue avance à pas mesurés car la réalité se métamorphose plus vite que les outils scientifiques pour l’interpréter. Michel Verret analyse ainsi les répercussions sur la classe ouvrière de trois mutations cruciales : la mondialisation, la montée de l’individualité, la place nouvelle du temps libre. Dans un style où la langue sociologique s’enrichit de la puissance anticipatrice de la poésie, l’auteur oblige à regarder l’Histoire en mouvement : la question ouvrière n’est plus seulement celle de l’homme dans l’ouvrier, il s’agit désormais de la question de l’humain dans l’homme.


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