Léo Ferré poétique du libertaire

Auteur·e : Perraudeau Michel

Éditeur : les Éd. libertaires

2008 | 1 vol. (92 p.-[8] p. de pl.) | 10,00 €

Les lois du hasard. Léo Ferré est né à Monaco le 24 août 1916, de parents prénommés Marie et Joseph. Il meurt le 14 juillet 1993. Naissance sous signe divin, décès sous signe républicain, vie résolument libertaire.

Ferré le rêve. Prendre la route ferroviaire, accompagné d’une chienne à trois pattes, d’une guenon émancipée, d’un cheval fourbu, voyage vers la mémoire, destination la mer. Ferré l’écriture. Virevolter entre intimité et démesure, du mot émacié à la phrase fluviale. Hurler les mots trempés au vitriol. S’installer convive au banquet des poètes solitaires. Ferré la musique. Devenir artificier de salves harmoniques. L’art du contre-pied pour émanciper la portée musicale du caporalisme ambiant. Ferré la révolte. Se mettre conforme avec soi-même. S’opposer à la dilution ravageuse dans le collectif. Rester fraternel, juste inverse du bocal compétiteur dans lequel la tête est plongée dés l’enfance. Ferré l’homme. La pensée critique contre le verbe autoritaire des petits maîtres, moraline étriquée, qui s’évertuent à diriger nos vies. La société ferre les hommes, les entrave, les ligote, les enchaîne.

Est libre, disait Nietzsche, l’individu qui danse dans ses chaînes. L’homme Ferré est l’homme libre. Michel Perraudeau est universitaire. C’est le livre d’un écrivain en hommage à un autre écrivain.


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