Mémoires d’un inconnu de l’ombre de la Résistance à la lumière de la vie

Auteur·e : Essel Roger

Éditeur : R. Essel

2007 | 1 vol. (351 p.) | 17,90 €

Après TROTSKI, la Résistance, l’enseignement, le journalisme, la FNAC, la vie d’un chef d’entreprise, Roger ESSEL n’a pu résister à la beauté et à la lumière de la ville d’ANGERS pour mieux profiter de sa retraite.
Une longue carrière d’activités, toujours par cycles de sept années, même les sept premières années de sa retraite occupées par des actions caritatives dans plusieurs pays du monde.
Dernier né d’une famille de quatre enfants, comme les trois autres il s’est plongé dans la Résistance en 1942. A dix sept ans militant ultragauche chez les trotskistes, il parcourait la France transportant tracts et journaux clandestins, composant de faux billets de chemin de fer ou, les derniers mois de la guerre manouvre dans un dépôt SNCF, déchargeant les wagons de charbon pour y continuer la lutte.
Après la guerre, ce fut le journalisme à l’ Aurore, l’enseignement près de dix ans jusqu’à son retour de Madagascar.
Devenu le cinquième salarié de la FNAC en 1956, il s’inséra alors dans une entreprise qui ne comprenait que son frère André ESSEL, son associé Max Théret et deux secrétaires.
Il participa ainsi aux premiers développements de la FNAC, créa le département « Son », le premier service « de contrôle technique » devenu le laboratoire d’essais.
Sur son idée, un bar (mais oui) fut installé au 6 Boulevard de Sébastopol destiné aux clients adhérents qui attendaient une réparation.
Avec son service technique, il organisa les réunions du Photo Radio Club d’alors.
Devenu Chef d’entreprise en 1965, il importa d’Allemagne, d’Angleterre, d’Italie et des Etats-Unis tout ce qui avait un rapport avec le son et l’image, exporta même des téléviseurs couleurs en Union soviétique. Ses produits étaient toujours présents à la FNAC pour qui il organisait aussi des stages de vendeurs.
Il s’était investi de toutes ses forces dans le développement de la FNAC parce que celle-ci représentait une avancée sociale incontestable et pour qui le gain n’était pas le but primordial.
Le personnel au départ provenait le plus souvent des « copains » des Auberges de la Jeunesse et du parti trotskiste.
Les salaires y étaient toujours supérieurs à toutes les pratiques de la profession, et si au départ la FNAC n’avait pas encore son essence culturelle, c’est Roger ESSEL qui y présenta le premier étalage de disques, à titre d’essai disait-il, sur un comptoir long de deux mètres.
Aujourd’hui, tout ou presque de cette période s’est estompé des mémoires.
Dès sa retraite, et après des actions caritatives en France en TUNISIE et au CAMBODGE, Roger ESSEL s’est adonné à la peinture.
Il parle et écrit comme un peintre. Son livre est le reflet de sa vie, pleine de dévouement, d’actions, d’observations et souvent de poésies.
Un livre d’espoir à lire et à relire.


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