Rendez-vous est donné à 20h30 à la Bourse du Travail (Place Imbach à Angers) pour un événement co-organisé avec les camarades de SUD CT 49 et du Réseau Angevin Antifasciste. Une rencontre qui nous tenait tout·es à cœur tant la lecture de l’ouvrage - Où sont les « gens du voyages » - du juriste et voyageur nous a enthousiasmé. Celui qui prend régulièrement la parole sur twitter (@rafumab) viendra nous évoquer de vive voix les différentes choses énoncées dans son livre. De savoir comment nous devons nommer un voyageur d’où on se situe. De connaître l’histoire des contraintes administratives entourant cette communauté depuis le début du XXe siècle. De découvrir comment l’obligation de stationnement dans des aires a conduit les collectivités à repousser les voyageurs aux confins les plus désastreux de nos territoires. Cet inventaire critique des aires d’accueil (pour reprendre le sous-titre du livre) a le mérite « de mettre en lumière, d’une part, l’antitsiganisme diffus dans toutes les strates de notre société et, d’autre part, l’encampement moderne de toute une partie de la population invisibilisée de l’espace et du débat publics. Les « gens du voyage » sont en première ligne d’un des grands enjeux de lutte du XXIe siècle : le racisme environnemental. » Bref on vous attend de pied ferme pour discuter de tout ça. Inutile de vous rappeler de venir avec votre masque.

Nous tiendrons aussi une table-de-presse ce mardi 7 septembre à la Bibliothèque Voltairine (4 rue de l’Espine à Angers, aux Casse-croûte de Suzy) pour la présentation par son autrice Gwenola Ricordeau de Crimes et peines – Penser l’abolitionnisme pénal aux éditions Grevis (...) Au tournant des années 1970 et 1980 s’est formée la « première vague » de l’abolitionnisme pénal. Elle a profondément renouvelé le champ de la criminologie critique et les réflexions sur le crime, la peine et la prison. Les auteurs « classiques » de l’abolitionnisme sont encore peu connus en France. À partir de textes majeurs de Nils Christie, Louk Hulsman et Ruth Morris inédits en français, Gwenola Ricordeau fait découvrir ce courant de pensée qui inspire aujourd’hui les mouvements pour l’abolition de la police et de la prison, et qui invite à repenser les conceptions de la peine et du statut de victime.

On continue évidemment d’être ouvert au 21 rue Maillé avec notamment la reprise des permanences le samedi.
En attendant vous pouvez toujours aller fouiller dans notre catalogue (en ligne).
La Roues-Livres, bière de soutien au 21🍻, est toujours dispo à la vente (pour rappel 6,50€ la quille et 36€ le carton de 6)