Révolutionnaires en Catalogne, 1936-1937

Auteur·e : Ollivier Marcel

Éditeur : Spartacus-[les Amis de Spartacus]

2006 | 1 vol. (94 p.) | 9,00 €

Lorsque le 19 juillet 1936, les ouvriers et les employés de Barcelone se sont mobilisés pour étouffer dans l’œuf l’insurrection militaire nationaliste, ils ont en même temps entrepris de réorganiser les activités économiques et toute la vie sociale sur de nouvelles bases.

Dès cette époque, nombreuses ont été les voix, dans le camp républicain, pour prétendre que la révolution sociale en marche en Catalogne, puis dans d’autres régions d’Espagne, faisait obstacle à l’unité et à l’efficacité du camp antifasciste.

Mais compte tenu de la répression sanglante qui s’était abattue sur le mouvement ouvrier espagnol, dont le fer de lance était la C. N. T. anarcho-syndicaliste, aussi bien sous la monarchie que sous la république, que celle-ci soit gouvernée par des réactionnaires ou des hommes « de gauche », comment ces salariés, ces paysans auraient-ils pu mettre ainsi leur existence en jeu pour défendre un régime qui protégeait avant tout les intérêts des patrons et des grands propriétaires ?

Instruits par l’histoire du mouvement ouvrier en Italie, en Allemagne et en Autriche, les anarcho-syndicalistes avaient une conscience aigue du danger mortel que représentait la contre-révolution fasciste. Laissant de côté leurs principes les plus fondamentaux, ils participèrent même au gouvernement républicain, au risque de semer la confusion et la démoralisation dans leurs rangs

Ils allaient bientôt se découvrir un ennemi supplémentaire, pour lequel le combat contre la révolution sociale devint à l’évidence une priorité : L’Union soviétique, dont les émissaires, sous couvert de la lutte contre le fascisme, bâtirent un appareil de répression pour traquer les militants révolutionnaires et détruire les organes de gestion collective.

Le premier des deux textes qu’on trouvera ici a été écrit en 1936 pour expliquer aux travailleurs européens ce qu’était la C. N. T., ses objectifs et les principes de son action. Dans le second, Marcel Ollivier décrit et explique ces journées dont il est témoin en mai 1937 à Barcelone, véritable coup d’arrêt à la révolution sociale et annonciatrices de la victoire finale du fascisme.


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