Essais critiques
Éditeur : Éd. du Sandre
2006 | 1 vol. (333 p.) | 34,00 €
Avec toutes leurs beautés, les poètes anciens ne peuvent décidément pas nous suffire. Il leur manque un sens, le sens des modernes, le sens spirituel, le sens de l’infini. Leurs horizons nous étouffent, leur morale nous est trop mesquine ; ils n’ont rien à dire de nos besoins les plus pressants, les plus sérieux, les plus poétiques. Leur homme n’est plus le nôtre. On reconnaît que le monde a changé, qu’un rideau a été tiré.
Amiel
Amiel (1821-1881) a fait de son existence ascétique l’exceptionnel poste d’observation de la conscience de soi dont témoignent les 17 000 pages de son journal intime. Qu’il se penche sur l’œuvre de Ronsart ou de Rousseau, de Malherbe ou de Proudhon, c’est une même passion de comprendre qui habite ces essais.