L’homme superflu théorie politique de la crise en cours

Auteur·e : Vassort Patrick

Éditeur : Éd. le Passager clandestin

2012 | 1 vol. (149 p.) | 14,00 €

Indisponible

Loin de la « fin de l’histoire » annoncée par certains, la modernité assaillit désormais de toute part « l’humanité de l’homme ». Le règne de la compétition généralisée soumet l’expérience vécue des individus et des groupes humains de la planète à des bouleversements perpétuels. L’idéologie capitaliste façonne les consciences et prédispose les masses – salariés et consommateurs – à subvenir aux besoins de la machine productiviste.
Le capital est plus puissamment armé que jamais pour exercer une domination diffuse, mais totale (économique, culturelle, politique, sociale, psychologique…), sur les institutions, la nature et l’homme. Une telle domination ne peut tenir qu’à condition de passer pour « naturelle ». Partant d’une critique des travaux de Louis Althusser, l’auteur décrit l’émergence et le rôle de ces « appareils stratégiques capitalistes » mondialisés que sont le sport, l’éducation, les médias, l’industrie culturelle ou encore l’armée, dans la subordination des populations.
Ce faisant, il met en lumière les catégories centrales du « projet » qui requiert désormais notre adhésion : l’élimination de la complexité et de l’altérité par l’accélération de la marchandisation et du divertissement, la production d’une masse atomisée d’individus privés de toute puissance d’agir, l’organisation des rapports de production autour de la notion de superfluité. Derrière ce projet capitaliste resurgit ainsi, sous un nouveau jour, l’un des traits majeurs des expériences totalitaires du XXe siècle, selon Hannah Arendt : la superfluité de l’homme lui-même comme principe ordonnateur du monde.


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