Ombre portée notes sur Louis Aragon et ceux qui l’ont élu
Éditeur : Sulliver
1999 | 71 p. | 5,00 €
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Il y a chez Bernanos cette idée lumineuse que l’on peut quelquefois donner ce que, soi-même, on ne possède pas, le bonheur, la foi, l’espérance, le courage. Et quand elle n’est pas le théâtre d’une seule marionnette, d’un pantin moins vivant que les pierres, la littérature est parfois le lieu de tels miracles. Aragon, lui, a voulu se donner par la littérature tout ce dont il était dénué. Il s’est aventuré en imagination avec des idées d’accapareur, des desseins de razzias solitaires. Douanier du rêve, il défendait l’accès des mondes merveilleux qu’il disait avoir courus.