Campo abierto
Éditeur : les Fondeurs de briques
2009 | 1 vol. (428 p.) | 25,00 €
Le Labyrinthe magique T.2.
Dans ce deuxième volet du Labyrinthe magique, Max Aub poursuit son idée de roman à caractère fragmentaire et choral, avec accumulation de récits brefs et inclusion de nombreux personnages.
Inlassable inventeur de biographies, l’auteur nous dresse le portrait intellectuel et politique de l’Espagne de la Guerre civile. La guerre y est moins un événement central qu’une toile de fond qui permet d’expliquer les comportements humains ; plus qu’une épopée sur le conflit, c’est une réflexion sur la condition humaine. L’action se déroule ici de juillet à novembre 1936 (défense de Madrid et le célèbre i No pasaran !) et se clôt par l’arrivée des Brigades internationales.
Max Aub (1903-1972) fut un éternel exilé.
Né à Paris, il passe sa jeunesse en Espagne où il se lie à l’avant-garde intellectuelle (Garda Lorca, Bunuel et Dali), avant d’être le commanditaire du Guernica de Picasso, en tant qu’attaché culturel de la République espagnole à Paris, et de participer à Sierra de Teruel, le film de Malraux. Interné par Vichy en 1941, Max Aub réussit à gagner le Mexique où il se consacre à une oeuvre littéraire protéiforme, encore méconnue en France. Le cycle romanesque Le Labyrinthe magique, composé entre 1939 et 1968, est une fresque de six volumes sur la tragédie de la guerre civile espagnole.