Grandes dames des lettres

Auteur·e : Lequenne Michel

Éditeur : Éd. Syllepse

2011 | 1 vol. (285 p.) | 22,00 €

Les femmes furent presque totalement absentes des trois premiers milliers d’années de l’écriture. Dans le millénaire qui suivit, d’abord dans la grande Grèce, puis dans le monde gréco-romain, il y eut au moins des poétesses, mais on n’en conserva que quelques noms. Même d’une Aspasie dont on sait qu’elle fut une philosophe importante, il ne reste rien de ce qu’elle a pu écrire. Et de la seule Sappho, illustre dès son temps, ne restent que quelques poèmes et des fragments. Les siècles de rechute dans la barbarie firent taire à nouveau les femmes. Enfin, à partir du 10e siècle japonais et du 12e de notre Occident, des œuvres de femmes apparaissent dans ce que Michel Lequenne appelle des « oasis du temps », comme « ces fleurs superbes qui éclosent et s’épanouissent sur le sol ingrat des pentes rocheuses, voire volcaniques ».
En Europe, ce n’est qu’à la fin du Moyen Âge que les femmes vont dépasser la seule altérité littéraire en un mouvement ininterrompu vers ce qui va devenir le féminisme, s’affirmant ainsi comme cette moitié de l’humanité sans laquelle l’humanisation de l’espèce ne pourrait se réaliser.
Il s’agit donc d’une partie de l’histoire de la pensée qui jusqu’ici n’a guère été considérée en tant que telle.

Le premier tome s’arrête à la fin du 18e siècle, alors que les femmes ont commencé à assurer une large présence à leur écriture, et à la veille de la Révolution française qui va non seulement bouleverser toute l ?Europe, mais ouvrir l’essor bourgeois-capitaliste.


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