Nous avons voulu rendre à nouveau accessible au public ce livre : pour l’extrême intérêt de son sujet, et la richesse de ses informations.
D’autre part, nous savons que M. Harmel, malgré ses tentatives pour le dissimuler, a été, pendant l’occupation, un nazi français.
Alors qu’une quantité d’anciens staliniens et staliniennes se voient chargés de musées historiques ou de musées de la pensée révolutionnaire, il n’est pas trop étonnant de rencontrer, toujours vif et prompt à tirer parti des conditions du jour, un M. Harmel recyclé dans un institut d’histoire sociale.
Il est donc normal que son instructif ouvrage, oublié depuis trente-cinq ans par l’édition française, vu le sujet, se retrouve finalement à Champ Libre ; et lui, suivant sa carrière, avec toutes les autres crapules similaires.